Olivier Kurcz
Dès l’âge de 12 ans, Olivier Kurcz photographie avec le Minolta Hi-Matic 9 de son père et son 45 mm fixe. En 1988, dans le cadre d’un mémoire d’études cinéma et audio-visuel à l’université Paris-Diderot, il s’intéresse à l’abstraction en photographie. Il découvre Jean-Loup Sieff, Raymond Depardon, László Moholy-Nagy, André Kertész, Henri Cartier Bresson, Emmanuel Sougez, Ralph Gibson, Steve Hiett, Harry Gruyaert... Ses images, généralement ni recadrées ni retouchées, viennent chercher ce qui, dans notre quotidien le plus prosaïque, comporte de beauté quand on l'extrait du reste de son environnement. Pour arriver à cela, Olivier a recours à des cadrages excluant habilement une partie du sujet, souvent assez frontaux et resserrés. Il utilise aussi des noir et blanc très intenses et opaques, des aplats laissant place à peu de nuances, ce qui participe encore au processus d'abstraction. Olivier s'attache à illustrer la géométrie du quotidien, son parallélisme, ses perspectives, son potentiel abstrait, pour peu que l'on sache où regarder, comment cadrer. Touche à tout, Olivier Kurcz travaille aussi pour des décorateurs de théâtre et réalise des reportages architecturaux. Il a également co-fondé dans les années 1990 les éditions de La Triplette infernale qui édite poésies, contes, essais et arts graphiques.
Dernières expositions chez Autour de l'Image
SUMMER CAMP, 2024 (collective)
Chemins croisés, 2022 (avec Bruno Paccard)
Serial Framer depuis 25 ans, 2020 (collective)
Un Notre monde, 2019 (collective)
Ce qu'il reste, 2017 (solo)