Œuvres en vente
30 ans déjà - exposition collective
30 ans déjà célèbre trois décennies de création à la galerie Autour de l’image. Pour l’occasion, 32 artistes sont réunis autour d’un format commun (30 x 30 cm) et d’un prix unique (300 €). Chaque œuvre bénéficie d’un encadrement personnalisé, conçu pour révéler toute la singularité de chaque univers et valoriser le savoir-faire de l’atelier. L’exposition est vivante : chaque œuvre vendue est immédiatement remplacée, créant un accrochage en constante évolution. Peinture, dessin, photographie, gravure… une diversité de médiums et de générations reflète l’esprit ouvert, sensible et engagé de la galerie.
Golnaz AFRAZ
Golnaz Afraz rend hommage au quotidien, dans toute sa complexité colorée. Depuis son départ de l’Iran il y a 17 ans, son quotidien a changé, et sa peinture en porte les empreintes. Dans ses œuvres, elle juxtapose des couches temporelles, des formes superposées, des vides assumés. Une manière de laisser le regardeur respirer, imaginer, entrer dans la composition. Sa palette vive devient un langage à part entière, entre mémoire, déplacement et perception. Pour les 30 ans de la galerie, elle présente une série sensible et intuitive mêlant natures mortes, portraits et corps, comme autant d’instants suspendus.
Pascal BAUDRY
Photographe-reporter pendant plusieurs décennies, Pascal Baudry a sillonné le monde avec son Leica M6. Aujourd’hui, il tourne l’objectif vers ses outils : boîtiers, optiques, cellules… passés aux rayons X. Une manière poétique de rendre hommage à ces compagnons de route, devenus les reliques silencieuses de toute une vie d’images. . C’est avec ces objets conçus par le génie humain, par des « ingénieurs magiciens » que Pascal écrit avec la lumière. Ils lui ont permis et lui permettent encore de produire des images. Les Hasselbladt 500C-M, Leica M2, Polaroïd SX70, 680 et 180 et Widelux F6 sont devenus ses compagnons de voyage, choisis entre tous, et rassurants. Sa série mêle précision technique et poésie visuelle, révélant l’âme des objets avec une lumière nouvelle. Une série introspective et lumineuse à découvrir pour les 30 ans.
Blanche BERTHELIER
Blanche Berthelier expose depuis 2010, après un passage aux Beaux-Arts de Lyon. Son univers explore les oppositions du noir et du blanc, de l’ombre et de la lumière, sur de grands formats au fusain et de petits dessins minutieux à l’encre. Ses images, silencieuses et autonomes, surgissent d’un processus sensible. C’est une tentative de rendre visible ce que le verbe échoue à exprimer, une mise en forme de contenus inconnus que le dessin a la capacité de composer pour en livrer un sens possible.
Edoardo BOCCANFUSO
Né en 1991 à Tarente, Edoardo se forme au lycée artistique Lisippo puis à l’ACME de Milan avant de s’installer en France en 2016. Il explore une gestuelle picturale expressive à travers l’aquarelle et la technique mixte, jouant avec les corps, les étoffes et les regards. Ses silhouettes sont des prolongements de perceptions sensibles, sans jugement. Depuis 2012, il expose régulièrement en Italie et en France, où son travail séduit critiques et galeries.
Bastien BÜRCHER
Artiste franco-suisse formé à l’Ecole de Condé Lyon, Bastien Bürcher peint sur papier, entre estampe, fresque et tempera. Ses œuvres mêlent intuitions de l’atelier et projets conceptuels, dans une matière texturée, inspirée par les arts anciens. Il cherche à convoquer des émotions premières, à l’écart du rationnel. Pour lui, une peinture se ressent avant de se comprendre. Pour les 30 ans, il présente une sélection sensible, émotionnelle et matiéreuse, comme des empreintes laissées sur la surface du monde.
Cara Mia
Cara Mia est une artiste multiforme, illustratrice, collagiste, graphiste, photographe et poétesse, formée aux Beaux-Arts d’Amiens. Installée à Lyon, elle se fait connaître via les réseaux sociaux et travaille pour des salles de concerts, réalisant affiches et pochettes d’albums. Ses créations mêlent couleurs et techniques variées, capturant des instants éphémères à travers la photographie et des illustrations poétiques. Elle participe à des expositions engagées, comme celles contre les violences faites aux femmes, et illustre le Festival de Cinéma queer de Lyon “Écrans Mixtes”. Pour Cara Mia, la création est un exutoire constant pour explorer de nouvelles réalités et emmener le spectateur en voyage… son voyage !
Marie-France CHEVALIER
Marie-France Chevalier est une artiste peintre, qui partage sa vie entre Lyon et le plateau du Vercors.Diplômée des Beaux-Arts de Lyon, elle explore la mémoire, le paysage et la transformation des lieux à travers des médiums variés. Elle s’intéresse également, à la nature, aux corps, en particulier féminins, qu’elle représente dans leur évolution et leur métamorphose. Marie-France Chevalier crée chaque jour une image inspirée de son paysage quotidien. Sa peinture suit le rythme des saisons, des lumières, des gestes. Un rituel d’atelier devenu offrande visuelle. Dans la répétition se cache une poésie du présent, un lien humble entre le regard et le monde. Pour les 30 ans de la galerie, elle relève le défi du petit format, en en faisant un haïku visuel, une lettre poétique.
Marlène CHEVALIER
Marlène Chevalier s’intéresse au langage, à la mémoire et à la manière de faire exister ces dimensions intimes à travers le geste artistique. Elle cherche à matérialiser la complexité des sentiments, à retranscrire les traces émotionnelles, les souvenirs, les répertoires sensibles qui nous traversent. Dans la série exposée, elle réunit deux pratiques qui lui sont chères : le dessin sur papier ancien et la sérigraphie. “L’intention autour de ces collages était avant tout de faire se rejoindre deux expériences que j’ai beaucoup aimé, le dessins sur papier ancien et la sérigraphie, m’offrir un moment de composition libre”. Un travail délicat et introspectif, à la croisée de l’écriture visuelle et de l’émotion à fleur de peau.
Agnès COLRAT
Agnès Colrat vit et travaille à Lyon. Après une première carrière dans la création de dessins textiles et publicitaires, elle se consacre à l’illustration naturaliste de la flore et de la faune pour les Parcs Naturels. Elle emprunte ensuite pleinement le chemin du dessin et de la peinture, laissant son intuition et sa sensibilité la guider vers des sujets variés. L’exploration de techniques telles que l’huile, le graphite, l’encre ou la suie, toujours portée par l’émotion, reste au service du sujet et de sa profondeur.
Philippine DE JOUSSINEAU
Photographe engagée, Philippine De Joussineau interroge notre rapport au monde en brouillant les frontières entre visible et invisible. Son travail s’ancre dans une recherche plastique nourrie par la spiritualité, les sciences et la philosophie du vivant. Elle privilégie les procédés argentiques et les tirages alternatifs, qu’elle détourne pour créer des œuvres aux matières sensibles et vibrantes. Ses portraits, cuits au feu ou au sel, se transforment jusqu’à devenir vibration pure. Elle s’intéresse à la mémoire du corps, à la trace laissée par l’absence, au silence comme présence. Dans sa série autour de l’élément feu, elle interroge la transformation, l’absence, le corps comme empreinte. Un travail profond, sensoriel, entre photographie argentique et alchimie.
Olivier DEVIGNAUD
Peintre, vidéaste et graphiste né en 1967, Olivier Devignaud vit et travaille à Saint-Étienne. Son style graphique, volontiers provocateur, puise son inspiration dans le langage publicitaire, l’art graphique et la figuration libre. Il propose une image critique de notre société de consommation. Les mots et la typographie prennent une dimension existentielle dans son travail de “recyclage”, où ailes d’anges, Vanités, objets usuels, références théologiques et martiales apparaissent comme des symboles récurrents, sous forme de “ samplings “ graphiques. Pour l’exposition des 30 ans de Autour de l’image l’artiste “représente un répit dans l’actualité violente du monde d’aujourd’hui, une parenthèse offerte par l’Art, la création, l’humour, la fantaisie. Je me suis amusé à créer des petits formats sur mesure, avec les techniques que j’affectionne, qui font référence indirectement à cette atmosphère apocalyptique avec humour et second degré, nous permetttant de mesurer que l’art et la Galerie qui le représente ainsi, figurent un véritable havre de paix et de bonne humeur…”
Yovan DRAGIC
Né en Provence et formé très tôt aux arts plastiques, Yovan a d’abord suivi une carrière dans le design automobile à Paris. En 2017, une rencontre avec Thierry l’a conduit vers le métier d’encadreur, qu’il a exercé pendant cinq ans, mêlant savoir-faire artisanal et passion du geste.Pour les 30 ans de la galerie, il revient sur sa première exposition ici, en offrant une vision apaisée et douce du ciel, loin du noir et blanc ténébreux qu’il affectionnait auparavant. Aujourd’hui installé dans le Luberon, il ouvre son propre atelier d’encadrement, porté par cet héritage précieux.
Erell
Originaire d’Avignon et aujourd’hui basé à Lyon, Erell développe une pratique issue du graffiti, qu’il appelle “urban contamination”. À partir d’un hexagone découpé, dérivé de son tag, il compose des motifs modulaires qu’il déploie sur les murs, le mobilier urbain ou en atelier, comme un langage géométrique en écho à l’architecture.Bois, métal, verre, béton, laser, aérosol… ses œuvres naviguent entre matières, supports et lieux. En brouillant les frontières entre intérieur et extérieur, elles interrogent notre perception de la ville et de ses signes, et transforment l’espace en une partition visuelle à re-composer.
Thiago FACINA
Photographe brésilien, il s’intéresse aux constructions populaires : maisons, commerces, mais aussi ce que l’on construit de plus subtil – nos manières de vivre ensemble. Sa série Shopping Chão documente ces étals informels posés à même le sol, sur l’asphalte ou les trottoirs. Un « assemblage naturel » d’objets et de vies qui interroge la production, la consommation, l’accumulation… et notre regard sur ce qui fait commerce. Avec humour et tendresse, il détourne le terme “shopping” pour le rapprocher du “chão” – le sol – là où s’invente un autre rapport à la ville, aux objets, à l’humain.
Aurélie FOUSSARD
Photographe héritière d’une tradition familiale de l’image argentique, elle place la photographie comme un outil de distance… et de vérité. Sa série, réalisée dans une ancienne usine, révèle des ruines industrielles chargées de souvenirs : murs écaillés, machines rouillées, vestiges immobiles. Des “archives muettes” qui portent en elles la trace d’un monde révolu. Mais derrière la poésie de la matière, elle évoque aussi les cicatrices : conditions de travail, pollution, matériaux toxiques… Autant d’empreintes visibles d’un passé dont il faut encore tirer les leçons.
Marie GINET
Ancienne cadre reconvertie en artiste à plein temps, elle peint depuis dix ans avec un élan vital, presque sauvage. Ce qui la traverse ? Le rugueux, le banal, l’excentrique… tout ce que le monde lui envoie.Sa palette est restreinte, mais intense — le rouge y est roi, battement de cœur viscéral dans chaque toile.Pour les 30 ans d’Autour de l’Image, elle mise sur le petit format et la couleur vive. “C’est la fête non ?” Un feu d’artifice de pigments et d’instinct.
Mathieu IQUEL
Formé par le dessin de modèle vivant et les heures passées au musée, il revendique une approche libre : “J’aime explorer différentes directions.” Pour les 30 ans d’Autour de l’Image, il revient à la gouache de son enfance, appliquée sur kraft, pour revisiter avec fraîcheur et humilité de grands portraits de l’histoire de l’art. Un hommage léger et respectueux à ceux qui l’inspirent, en mettant littéralement ses pas dans les leurs.
Reza KABIRNIA
Reza Kabirnia est un artiste plasticien installé à Lyon depuis 2019. Sa pratique explore les perceptions intérieures à travers le dessin et la peinture. Il crée des paysages mentaux, faits de strates et de silences, où mémoire, rêve et sensation se mêlent. “Mes œuvres sont des espaces ouverts, des cartographies intuitives où l’inconscient trace ses propres chemins.”Pour cette exposition, il présente une série inspirée par la symbolique du corbeau : “ Cette série est née de ma fascination pour la nature et la symbolique des oiseaux, en particulier le corbeau. Considéré comme intelligent mais souvent associé à des valeurs négatives, il m’a mené à la mythologie grecque où, selon le mythe, Apollon le transforme de blanc à noir par colère. ” Ces dessins prolongent cette exploration graphique du mythe et du symbolisme.
Olivier KURCZ
Olivier Kurcz photographie la réalité telle qu’il la perçoit : des formes, des volumes, des tracés saisis à l’instant, sublimés par la lumière. Son regard capte “un monde fragile, anodin, qui fuit ; une humanité éphémère dont il reste quelques traces.” Sa photographie cherche à maintenir l’émotion dans un cadre poétique et épuré, toujours à la recherche d’un équilibre sensible. Il utilise aujourd’hui du matériel numérique, “depuis que la technique permet une pratique et un résultat proche de l’argentique.” Chez lui, “l’émotion est plus importante que la technique.”
Jean-François LAFON
Né à Paris en 1962, Jean-François Lafon a grandi sur les terres viticoles bourguignonnes, marqué dès l’enfance par la terre, l’histoire et l’art. Géologue de formation, il débute la photographie dans les années 1970 en autodidacte, tout en nourrissant une passion constante pour l’art et la création. Depuis 2011, il développe des séries autour des ateliers d’artistes, des paysages ou encore du sténopé, en interrogeant le passage du temps, la mémoire et la notion de “beau”. Pour l’exposition des 30 ans, il présente Relixs, une série de photographies en très gros plan consacrées aux yeux, bouches et oreilles, capturés au fil de rencontres. “L’œil, la bouche ou l’oreille ont une expression propre différente de celle de l’ensemble du visage.” Mis en scène dans des cadres-reliquaires, ces fragments deviennent des icônes intimes, “prêts à raconter à qui le voudra bien des histoires d’un jour et de mille et une nuits.”
Raphael LAM
Raphaël Lam est architecte DPLG, professeur d’architecture, youtubeur, blogueur, drag queen, acteur et artiste peintre. Entièrement tourné vers des pratiques artistiques, il construit sa vie comme un terrain d’exploration où chaque facette nourrit l’autre. “J’ai trouvé un équilibre dans ma vie que je considère comme une exploration. Qui sait ce que je ferai ensuite ? “ Pour l’exposition des 30 ans de la galerie Autour de l’Image, il présente une œuvre née d’une exploration esthétique mêlant médiums et supports variés, fidèle à son approche transversale de la création et à son regard curieux sur le monde.
Jean LAMBERT
Jean Lambert allie peinture, collage et sérigraphie dans des compositions éclatées qui réactualisent l’esprit de l’art pop. Libre rencontre d’icônes, de signes, de clichés surannés, la dynamique singulière de ses oeuvres trace des constellations imaginaires. Ce faiseur d’images d’expérience joue ici d’ironie et d’allusion en inventant sa propre mythologie. Pour les 30 ans de la galerie Autour de l’Image, il présente une série de portraits sans visage, jouant sur la reconnaissance faciale brouillée, la réinterprétation d’œuvres historiques et la mémoire des images reproduites. Collage, acrylique sur bois : une matière vivante pour faire surgir un passé à venir.
Hélène LAMELOISE
Hélène Lameloise développe une pratique picturale intuitive nourrie par son parcours entre collage, peinture à l’huile et aujourd’hui acrylique “ma façon de travailler reste la même ”intuitive“. Chaque tableau naît dans l’instant, à l’écoute du geste et du ressenti. Sur carton, elle compose des équilibres sensibles entre formes et couleurs, cherchant une harmonie intérieure. “J’aime assembler formes et couleurs selon mon ressenti, je cherche une harmonie entre elles, une cohérence, que tout ne soit pas là par hasard tout en laissant le hasard faire les choses”.
Jérome MOREAU
Né à Bron en 1977, Jérôme Moreau dessine depuis toujours. “Mes études en arts appliqués m’ont amené à remplir mes premiers carnets de croquis, en observant ma famille et les paysages de Vendée” Formé aux arts appliqués puis aux Beaux-Arts de Saint-Étienne, il a développé une pratique ancrée dans l’observation du quotidien : “ croquer les choses et les lieux qui nous entourent, avec une attention particulière “. Il alterne le crayon graphite, l’encre et l’aquarelle, appréciant la spontanéité et l’imprévisibilité de cette dernière. Qu’il s’agisse de fleurs ou de scènes de vie simples comme un goûter, ses dessins captent l’instant avec justesse et tendresse.
Jean-Marc PAUBEL
Jean-Marc Paubel crée depuis l’enfance, forgeant au fil du temps une pratique riche et autodidacte. Sans passer par une école d’art, il a nourri sa culture artistique et exploré de nombreuses disciplines : dessin, gravure, peinture, sculpture, photographie, vidéo, installation, scénographie… Son travail s’enracine dans une évocation libre et poétique de la nature, et son goût pour l’action collective l’a conduit à participer à de nombreux projets artistiques collaboratifs. Depuis environ trois ans, il amorce un retour à la couleur, après une longue période consacrée au noir et blanc. Il expérimente pour cela la technique du monotype “Je travaille depuis environ trois ans à un retour à la couleur après des années de recherche autour du noir et blanc. La technique du monotype par son approche tout à la fois spontanée et réfléchie se prête à cette démarche”.
Léopold POYET
Léopold Poyet vit et travaille à Lyon depuis 2019. Après un parcours atypique (des études de médecine, puis de design) il trouve sa voie aux Beaux-Arts de Paris. Sa pratique alterne aujourd’hui entre l’estampe et le dessin. En parallèle de sa production artistique, il a également été encadreur à la galerie Autour de l’Image entre 2022 et 2024. Pour l’exposition des 30 ans, il présente une série de dessins au crayon sur papier aquarelle : “J’avais envie de retravailler sur des chiens, mais avec des images un peu sales, qui mettent en avant le mouvement. Et les aborder avec une technique plus rapide qu’à mon habitude. “
Dorothée RICHARD
Dorothée Richard s’imprègne du réel et d’images glanées pour refléter le monde qui nous entoure. Ses dessins, systématiquement réalisés aux feutres de couleur, traduisent une vision poétique de notre quotidien. Elle utilise également la peinture pour des projets in situ. À l’occasion des 30 ans de la galerie Autour de l’Image, elle propose une réinterprétation sensible d’œuvres qu’elle affectionne, choisies dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Louis ROLLAND
Ingénieur devenu dessinateur, Louis Rolland a trouvé sa voix au critérium après un parcours singulier. Diplômé de l’École Émile Cohl en 2023, il expose aujourd’hui pour la deuxième fois à la galerie Autour de l’Image. Sa série s’attache à révéler la beauté fragile des voitures anciennes, mais pas n’importe lesquelles : celles accidentées, où la tôle froissée dévoile presque organiquement leur mécanique interne. Une réflexion poétique sur la vanité, où chaque dessin devient le reflet d’histoires brisées, d’instants suspendus.
Mathias SCHMIED
Mathias Schmied développe un travail singulier où le vide et l’absence deviennent matière. À l’aide de scalpels, gommes liquides, bombes de peinture, encre ou aquarelle, il intervient sur des papiers imprimés (comics, journaux, magazines) ou des supports bruts. Son univers emprunte à la Beat Generation, au Pop Art, à l’Oulipo, au minimalisme et à l’art conceptuel. Pour les 30 ans de la galerie, il présente une série qui interroge la construction du sens à travers l’effacement, la fragmentation, le bruit. Les failles y deviennent chemin.
Louis SEROR
Louis Seror est né à Alger le 1er janvier 1943. Autodidacte, il vit et travaille à Lyon. Il a participé au Salon du Sud-Est de 1976 à 1996, et expose régulièrement à la galerie Le Lutrin de Paul Gauzit depuis 1991. Son travail a également été présenté dans plusieurs lieux reconnus : l’Auditorium de Lyon (1996), la galerie Serge Emilian à Dieulefit (1998), la galerie L’Art en l’Île à Genève (2003), la galerie Pome Turbil à Thonon-les-Bains (2020 et 2024), ainsi que la galerie Olivier Nouvellet à Paris, rue de Seine (2023). Les pièces qu’il expose à l’occasion des 30 ans de la galerie Autour de l’Image sont réalisées à partir des chutes de matériaux qu’il utilise pour ses constructions en bois.
Fadi SINGER
Né en 1980 d’une mère française et d’un père libanais, Fadi Singer est un artiste autodidacte dont la pratique repose sur le dessin automatique, qu’il décrit comme une “photographie d’un ressenti à l’instant T”. Son travail mêle lâcher-prise, énergie intuitive et émergence de formes dans un geste presque sculptural. “J’intègre une part d’aléatoire dans ma pratique puisque je démarre mes oeuvres sans idée précise, je lance des traits au hasard selon un état, une émotion, et je vois ce qui sort. J’aime également utiliser l’image de sculpture sur papier. A force d’ébrécher le blanc avec du noir, de faire jaillir la lumière du noir avec du blanc ou de la couleur, les traits s’agglomèrent, des formes se composent, le sujet émerge”. Depuis un voyage marquant à Beyrouth en 2019, il développe une œuvre répétitive et organique, fondée sur l’expression de l’inconscient. Ses créations se déploient entre Paris, Lyon, Saint-Étienne et Beyrouth.
Cristina TAVARES
Née à Porto en 1961, Cristina Tavares, peintre et plasticienne, s’inspire du drame et du souvenir. Elle vit et travaille en France depuis 1983. Formée à la peinture et au piano, elle développe depuis plus de 30 ans une œuvre dramatique et poétique, marquée par la mémoire, les origines et la fragilité humaine. Ses figures, souvent en état de tension ou d’abandon, évoquent une forme de résistance intérieure. Elle expose en France et à l’international, et collabore aussi avec le spectacle vivant. Pour les 30 ans, elle crée des poupées inspirées du folklore portugais. Un défi pour elle et une manière de chambouler ses habitudes… “et aussi pour embêter l’encadreur aha !”
