Germaine Guérin
Nous savons peu de choses sur cette artiste, si ce n'est les recherches menées par un auteur autrichien, Robert Prosser ; complétées par un auteur français, Michel Loude, et par celles effectuées par la galerie Autour de l’Image. Germaine Guérin a 20 ans, lorsqu'elle rencontre à Paris son futur mari Ludwig Josef Reischl, dit Kleofas Bogailei. C’est un peintre autrichien, travaillant alors dans les ateliers de Montmartre, et dont le travail apparaît aujourd’hui dans les collections du Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou à Paris. Durant la guerre, le couple fuit une France soupçonneuse, se réfugie dans la forêt bavaroise pour un temps, puis s'installe définitivement dans le Tyrol autrichien, lieu de naissance de Kleofas. Sous les encouragements de son mari artiste, Germaine se met rapidement à produire de façon prolifique. Des portraits essentiellement, mais aussi des paysages de style post impressionniste. La fin des années 70 marque un tournant pour le couple Guérin / Bogailei qui, suite à des démêlés avec leur loueur, se voit offrir par la famille Gschösser de vivre dans une des dépendances de leur château de Neumatzen/Lipperheide, dans les environs de Brixlegg (Tyrol autrichien) où le couple mène une vie de bohème. Touché par la maladie de Parkinson, et ne pouvant plus ni sculpter, ni peindre, Kleofas meurt en février 1989. Germaine Guérin le suit en novembre 1990, à l'âge de 83 ans.
Dernières expositions chez Autour de l'Image
Les Sibyllines, 2018 (solo)